lundi 16 avril 2012

Témoignages




              Nous sommes appelés à rendre témoignage de tout ce que Dieu a réalisé par son Fils Jésus-Christ. Il est ressuscité et nous sommes témoins!

A partir de ce mois nous allons approfondir notre foi à travers les témoignages de vie que Dieu nous appelle à porter devant les hommes, car nous évangélisons les uns les autres quand nous partageons nos expériences personnelles avec le ressuscité. 

            "J'ai commencé ma vie chrétienne avec mes parents mais surtout ma marraine en allant à la messe et en participant au catéchisme
dans ma paroisse. C'était un enseignement strict et pas très attrayant du coup à l'âge de l'adolescence, je me suis détournée de tout ça
et j' ai préféré m'amuser et passer du temps à faire mes devoirs, je suis quand même allée jusqu'à ma profession de foi mais sans grande conviction et plus parce que c 'est comme ça que l'on faisait dans ma famille.

Plus tard, lorsque j'ai commencé ma vie active, je ne pensais qu'au travail, à mon plaisir et j'ai mené une vie très égoïste, avec le recul je ne suis vraiment pas fière de moi. Mais à cette époque mon travail m'occupait 7 jours sur 7 pendant 9 mois de l' année donc j'avais décidé qu'il n'y aurait pas de place pour la religion et pour Dieu.

Puis avec mon mari, nous avons décidé d'avoir un enfant et Mélanie est arrivée, seulement le jour de sa naissance elle ne respirait plus, après réanimation, elle est rapidement revenue à elle. Du coup, j'ai beaucoup réfléchi à tout ce qui concernait Dieu et le cadeau de la vie etc..

            Petit a petit j'ai plus ouvert mon esprit et mon coeur à Dieu, je l'ai également beaucoup remercié pour ce cadeau. Quand Mélanie a grandit et qu'elle m'a posé des questions sur Dieu , le Paradis et les anges je me suis retrouvée sans réponse. J'ai donc décidé de l'inscrire à l'éveil à la foi et plus tard au catéchisme, j'ai donc suivi avec elle un 2ème chemin.
             Quelques années plus tard, j'ai rencontré la Communauté Douce Mère de Dieu, j'ai appris à leur côté et à travers leur témoignage à vivre plus simplement , moins égoïstement et j'ai redécouvert les lectures de la Bible grâce au parcours initial que j'ai partagé avec eux.
Ce parcours m' a donné la possibilité de faire ma Confirmation, ce qui m' a apporté une grande joie et une plénitude dans ma vie.
Mon regard sur la vie et les autres a changé et j'essaye au quotidien d'appliquer des règles de vie différentes, j'espère être plus juste , je ne juge plus les gens et j'accepte les autres tels qu'ils sont et je n' essaye pas de les changer...

           J 'apprends à mes enfants le respect de la vie, de la famille, du travaille respect d'eux mêmes et surtout des autres."

 Isabelle GENOIS



lundi 9 avril 2012


Pâques ! 

D’abord un fait, qui a bouleversé le cours de l’histoire de l’humanité, un événement sans précédent. Un homme appelé Jésus déposé dans un tombeau en Palestine après avoir été crucifié, qui en ressort vivant, transfiguré. Ceux qui l’ont vu témoigneront jusqu’à la mort de cette résurrection. Comme le disait le philosophe Pascal : « je crois seulement des témoins qui se font égorger ». La résurrection du Christ est une brèche dans la frontière qui sépare le monde présent du monde à venir. Son corps porte les stigmates du passé et pourtant, il appartient à l’éternité de l’amour. 

Dire que Jésus est ressuscité, ce n’est pas seulement relater le passé. C’est souligner qu’Il est toujours vivant. La résurrection du Christ inaugure un monde nouveau. Un monde où le péché et la mort sont vaincus, et où l’amour fait entrer dans une humanité nouvelle. 

Pâques, c’est encore un message, l’annonce pour tout homme d’une vraie libération. Ce qui sauvera le monde, c’est la prolifération des cœurs doux, pauvres, pacifiques, des cœurs assoiffés de justice, des cœurs purs. Chaque homme, chaque femme, dans la lumière de la Résurrection est appelé à entrer dans ce monde-là, qui s’appelle le monde des bienheureux, le monde de la béatitude. 

Joyeuses Pâques à tous !
+ Dominique Rey - évêque de Fréjus-Toulon

dimanche 8 avril 2012


MESSAGE DE PÂQUES 2012 DE BENOÎT XVI


« Une rencontre qui change la vie »

   Tout chrétien revit l’expérience de Marie de Magdala. C’est une rencontre qui change la vie », déclare Benoît XVI dans son message de Pâques, depuis la loggia des bénédictions de la basilique vaticane, en mondovision.
Le pape a achevé son message, centré sur l’espérance, par un tour du monde des régions qui aspirent à la paix : le Moyen-Orient, la Syrie, l’Irak, Israël, la Palestine, l’Afrique, la Corne de l’Afrique,  la Région des Grands Lacs, le Soudan et le Sud-Soudan, le Mali, le Nigeria…
Un message dont voici le texte intégral en français.
Message de Pâques de Benoît XVI :
Chers frères et sœurs de Rome et du monde entier !
« Surrexit Christus, spes mea » - « Le Christ, mon espérance, est ressuscité » (Séquence pascale).
Que parvienne à vous tous la voix joyeuse de l’Église, par les paroles que l’ancien hymne met sur les lèvres de Marie Madeleine, la première à rencontrer Jésus ressuscité le matin de Pâques. Elle courut chez les autres disciples et, le cœur tout battant, elle leur annonça : « J’ai vu le Seigneur ! » (Jn 20, 18). Nous aussi, qui avons traversé le désert du Carême et les jours douloureux de la Passion, faisons place aujourd’hui au cri de victoire : « Il est ressuscité ! Il est vraiment ressuscité ! ».
Tout chrétien revit l’expérience de Marie de Magdala. C’est une rencontre qui change la vie : la rencontre avec un Homme unique, qui nous fait expérimenter toute la bonté et la vérité de Dieu, qui nous nous libère du mal, non pas d’une manière superficielle, momentanée, mais il nous en libère radicalement, nous guérit de tout et nous restitue notre dignité. Voilà pourquoi Madeleine appelle Jésus « mon espérance » : car c’est Lui qui l’a fait renaître, lui a donné un nouvel avenir, une existence bonne, libérée du mal. « Le Christ, mon espérance » signifie que tout mon désir de bien trouve en Lui une possibilité réelle : avec Lui, je peux espérer que ma vie sera bonne, et qu’elle sera pleine, éternelle, car c’est Dieu-même qui s’est fait proche jusqu’à entrer dans notre humanité.
Toutefois, comme les autres disciples, Marie de Magdala a dû voir Jésus rejeté par les chefs du peuple, arrêté, flagellé, condamné à mort et crucifié. Voir la Bonté en personne soumise à la méchanceté humaine, la Vérité raillée par le mensonge, la Miséricorde insultée par la vengeance, a dû être insupportable. Avec la mort de Jésus, l’espérance de ceux qui avaient mis leur confiance en Lui semblait perdue. Mais cette foi ne s’est jamais évanouie totalement : surtout dans le cœur de la Vierge Marie, la Mère de Jésus, la petite flamme est restée allumée d’une manière vive, même dans l’obscurité de la nuit. Dans ce monde, l’espérance ne peut pas ne pas tenir compte de la dureté du mal. Ce n’est pas seulement le mur de la mort qui lui fait obstacle, mais plus encore, ce sont les pointes acérées de la jalousie et de l’orgueil, du mensonge et de la violence. Jésus est passé par cet enlacement mortel, pour nous ouvrir le passage vers le Royaume de la vie. Il y eut un moment où Jésus apparaissait vaincu : les ténèbres avaient couvert la terre, le silence de Dieu était total et l’espérance, une parole qui semblait désormais vaine.
Et voici qu’à l’aube du jour après le sabbat, on a trouvé le sépulcre vide. Jésus se montre ensuite à Madeleine, aux autres femmes, aux disciples. La foi renaît plus vive et plus forte que jamais, désormais invincible, car fondée sur une expérience décisive : « La mort et la vie s’affrontèrent / en un duel prodigieux. / Le Maître de la vie mourut ; vivant, il règne ». Les signes de la résurrection attestent la victoire de la vie sur la mort, de l’amour sur la haine, de la miséricorde sur la vengeance : « Le sépulcre du Christ vivant, / la gloire du Christ ressuscité, / et les anges ses témoins, / le suaire et ses vêtements ».
Chers frères et sœurs ! Si Jésus est ressuscité, alors – et seulement alors – est arrivé quelque chose de vraiment nouveau, qui change la condition de l’homme et du monde. Alors Lui, Jésus, est quelqu’un en qui nous pouvons avoir absolument confiance, et non pas seulement dans son message, mais vraiment en Lui, parce que le Ressuscité n’appartient pas au passé, mais Il est présent aujourd’hui, vivant. Le Christ est espérance et réconfort particulièrement pour les communautés chrétiennes qui sont les plus éprouvées par des discriminations et des persécutions à cause de leur foi. Et par son Église, Il est présent comme force d’espérance, proche de toutes les situations humaines de souffrance et d’injustice.
Puisse le Christ ressuscité donner espérance au Moyen-Orient, afin que toutes les composantes ethniques, culturelles et religieuses de cette Région collaborent pour le bien commun et le respect des droits humains. En Syrie, particulièrement, que cesse l’effusion de sang et que soit entrepris sans délai le chemin du respect, du dialogue et de la réconciliation, comme le souhaite la communauté internationale. Que les nombreux réfugiés, provenant de ce pays et ayant besoin d’aide humanitaire, trouvent l’accueil et la solidarité qui puissent soulager leurs pénibles souffrances. Que la victoire pascale encourage le peuple irakien à ne ménager aucun effort pour avancer sur le chemin de la stabilité et du développement. Qu’en Terre Sainte, Israéliens et Palestiniens reprennent avec courage le processus de paix.
Puisse le Seigneur, victorieux du mal et de la mort, soutenir les communautés chrétiennes du Continent africain, leur donner espérance pour affronter les difficultés, les rendre promotrices de paix et artisanes du développement des sociétés auxquelles elles appartiennent.
Puisse Jésus Ressuscité réconforter les populations de la Corne de l’Afrique en proie à la souffrance et favoriser leur réconciliation ; qu’il aide la Région des Grands Lacs, le Soudan et le Sud-Soudan, en donnant à leurs habitants la force du pardon. Au Mali, qui traverse un délicat moment politique, puisse le Christ Glorieux accorder la paix et la stabilité. Au Nigeria qui, ces derniers temps, a été le théâtre d’attaques terroristes sanglantes, que la joie pascale donne les énergies nécessaires pour recommencer à construire une société pacifique et respectueuse de la liberté religieuse de ses citoyens.
Bonne fête de Pâques à tous !

vendredi 6 avril 2012




LA VIERGE MARIE ET LE MYSTÈRE DU SAMEDI SAINT














Durant la semaine sainte nous éprouvons une  certaine difficulté à vivre les heures qui
s'écoulent à partir de la mort du Sauveur (15H00) et l'aube du Dimanche. Nous sommes en quelque
sorte déjà en attente de la Résurrection. Nous avons déjà la tête dans l'aube du Dimanche ou plus exactement dans la veillée pascale. Et cela semble nous délivrer de ce malaise de ne pas trop savoir quoi faire dans cet entre-deux. Et pourtant ces heures sont très précieuses elle sont même capitales pour l'histoire du Salut.
          De fait un enjeu fondamental a lieu durant ces heures… Essayons de voir cet
enjeu et le rôle que Marie y a.
         Nous avons  une mauvaise habitude, celle de considérer que la Résurrection du Seigneur
est un fait qui de toute façon devait arriver. Il l'avait promis et cela devait donc arriver. Ce qui fait
que nous ne percevons pas toute notre part dans cet événement.
C'est là qu'intervient Marie. Il nous faut bien considérer son rôle durant ces heures qui
s'écoulent de la mort du Sauveur à l'aube du Dimanche de Pâques.
Son Fils est mort. Il n'est plus là. Et il a annoncé sa résurrection le troisième jour. Elle doit y
croire. Contre tous elle doit y croire. Tous les disciples ont succombé à l'incroyance en la résurrection. Les récits des apparitions nous montrent très clairement combien ils étaient incrédules et bien loin d'attendre leur sauveur.
         Il est bon de les relire en notant cela. Même les saintes femmes, qui ont été plus héroïques durant la passion, ne croyaient pas à la résurrection: elles préparaient les aromates
pour l'embaumer. C'est d'ailleurs à cette intention qu'elles allaient Dimanche matin au tombeau.
Marie reste seule. Elle reçoit dans son cœur la lumière de la promesse de la résurrection et elle doit la protéger, la préserver; elle doit lutter et croire, elle doit porter seule l'espérance du monde. Ceci est  une vérité que l'on recueille facilement de l’Écriture.
         Il y a une étrange ressemblance entre ces heures dramatiques et l'Annonciation. A
l'Annonciation elle rassemble en elle toute l'espérance de l'humanité et par sa prière, son attente son
humilité, sa foi, son désir, elle appelle le Messie, le Désiré des Nations. Toute l'humanité est
suspendue à ses lèvres (Sermon de S Bernard), le temps s'arrête, toute l'histoire se concentre en un
point, on attend Celle qui peut, par sa pureté, dire: "Oui". Elle seule trouva grâce aux yeux de Dieu.
"Unique est ma colombe" (Ct 6,9). De même pour le samedi saint, elle seule croit et espère.
Elle seule hâte la résurrection de son fils comme elle a hâté sa venue au monde. Elle seule est
vraiment prête pour l'accueillir ici et là.
SOURCE :Jean Khoury

DOUCE MERE ET VIERGE FIDELE PRIEZ POUR NOUS !



  « quelle grande chose que de posséder la croix : Celui qui la possède, possède un trésor. La Croix est réelement le meilleur et le plus magnifique de tous les biens ; car c’est en lui, par lui et pour lui que tout l’essentiel de notre salut consiste et a été restauré pour nous.
La Croix est donc une chose grande et précieuse. Grande, parce qu’elle a produit de nombreux biens, et d’autant plus nombreux que les miracles et les souffrances du Christ ont triomphé devantage. C’est une chose précieuse, parce que la croix est à la fois la souffrance et le trophée de Dieu. Elle est la souffrance, parce que c’est sur elle qu’il est mort volontairement ; elle est son trophée, parce que le diable y a été bléssé et vaincu, et que la mort y a été vaincue avec lui ; les verrous de l’Enfer y ont été brisés, et la Croix est devenue le Salut du monde entier. La Croix est appelée la gloire du gloire du Christ, et Son Exaltation. On voit en elle la coupe désirée, la récapitulation de tous les supplices que le Christ a endurés pour nous ».
                                                                                                                           (  Andre de creta )

« La Croix du Christ est pour nous comme le Soleil ; c’est par la Croix que notre vie et notre vocation sont engendrées, c’est elle qui nous fortifie, anime, console et nous aide dans notre vie chrétienne ».
                                                                                                                                      Status Douce Mère de Dieu

Dieu nous a appelé à une vocation qui nous rapproche de la Croix du Seigneur. La Croix est « le cime » de notre spiritualité, elle est accepté par celui qui a eu une grande experience d’amour et grâce a cela, il a décidé d’aimer.
Celui qui a rencontré le crucifié a trouvé un trésor. En regardant le Christ crucifié on comprend que nous sommes appelés à le suivre.

jeudi 5 avril 2012



JEUDI -SAINT






Source et sommet de la vie chrétienne, l’Eucharistie que nous célébrons ce soir en mémoire de la Cène du Seigneur est bien le plus beau trésor de l’Eglise, le point culminant de l’initiation chrétienne des adultes. C’est un sacrement si important que l’église en a fait le « saint sacrement ». D’ailleurs, à la fin de célébration, nous aurons la possibilité de passer du temps en silence et pendant toute la nuit devant le saint sacrement, devant Jésus, présent dans les hosties que les prêtres auront consacrés .
Le repas de ce soir nous rappelle que le Christ est à la fois l’agneau et le Pasteur. Il est à la fois celui qui se donne en nourriture et celui qui préside au repas. Il est celui qui nous libère de notre péché, de notre égoïsme, de nos jalousies. Jésus est aussi pasteur parce qu’il marche en tête du troupeau pour nous aider à franchir nos petites morts avec nous et nous faire passer à la vie dans sa lumière .
Frères et sœurs, la parole de Jésus qui nous dit : « faites ceci en mémoire de moi » porte non seulement sur le repas de l’eucharistie, mais sur tout geste de service et de partage que nous pouvons faire et imaginer entre nous, les uns avec les autres et autour de nous !

mercredi 4 avril 2012


LE PARDON 





Le mot « pardonner », en grec, signifie, littéralement, annuler ou échanger. Est une libération ou annulation d'une obligation et est souvent utilisé pour pardonner une dette financière. Ici, dans un contexte biblique, le pécheur est un débiteur spirituel: «Pardonne-nous nos dettes, comme nous avons pardonné nos débiteurs» (Mt 6.12).
L'Evangile nous que Jésus a payé le prix pour nos péchés par sa mort sur la Croix. De cet amour qui va jusqu'au dernier des conséquences, ne nous obtenir plus en position de débiteur devant Dieu-nous sommes pardonnés. Le pardon est un acte dans lequel l'offensé libre le délinquant du péché, vous soulager de la culpabilité du péché. Il est nécessaire de faire un chemin vers Dieu, pardon, de redécouvrir l'amour de Dieu pour nous, qui va au-delà de notre fond, laissant son pardon atteindre toute notre vie. Cette réconciliation avec Dieu passe nécessairement par la contemplation de la Croix. À travers elle, nous avons recréés amoureux qui va à l'extrême pour ramener la créature bien-aimée. La Croix est la mesure de l'amour du père et de mon péché. Ici, la réconciliation est une rencontre avec l'amour infini et la conscience de mon péché. Seulement, il y a le pardon avec l'expérience de la Croix.



P. Márcio José Costa Teixeira, CDMD