mardi 26 février 2013




« C’est maintenant le moment favorable, c’est maintenant le jour du salut ! » (2 Co 6,2). Les paroles de l’apôtre Paul aux chrétiens de Corinthe résonnent aussi pour nous avec une urgence qui n’admet ni absence ni inertie. Le terme “maintenant” répété plusieurs fois dit que ce moment ne peut être manqué, il nous est offert comme une occasion unique et qui ne se répète pas. Et le regard de l’Apôtre se concentre sur le partage par lequel le Christ a voulu caractériser son existence, assumant tout l’humain jusqu’à se charger du péché même des hommes. La phrase de saint Paul est très forte : Dieu « l’a fait péché pour nous ». Jésus, l’Innocent, le Saint, « Celui qui n’avait pas connu le péché » (2 Co 5,21), se charge du poids du péché en en partageant avec l’humanité l’issue de la mort, et de la mort de la croix. La réconciliation qui nous est offerte a eu un prix très élevé, celui de la croix élevée sur le Golgotha, où le Fils de Dieu fait homme a été suspendu. Dans cette immersion de Dieu dans la souffrance humaine et dans l’abime du mal se trouve la racine de notre justification. Le « revenir à Dieu de tout votre cœur », sur notre chemin de Carême, passe par la Croix, le fait de suivre le Christ sur la route qui conduit au Calvaire, au don total de soi. C’est un chemin sur lequel on apprend chaque jour à sortir toujours plus de notre égoïsme et de nos fermetures, pour faire place à Dieu qui ouvre et transforme le cœur. Et saint Paul rappelle comment l’annonce de la Croix résonne jusqu’à nous grâce à la prédication de la Parole dont l’Apôtre lui-même est ambassadeur ; un rappel pour nous afin que ce chemin de Carême soit caractérisé par une écoute plus attentive et assidue de la Parole de Dieu, lumière qui éclaire nos pas.



                                                                                                            HOMÉLIE DU PAPE BENOÎT XVI
Basilique Vaticane
Mercredi des Cendres, 13 février 2013

lundi 11 février 2013




C'est "librement" que Benoît XVI renonce à sa charge d'évêque de Rome, souligne le P. Lombardi.
Le P. Federico Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège, a donné des précisions sur la renonciation de Benoît XVI à sa charge de Successeur de Pierre, ce 11 février 2013, lors d'une conférence de presse rapportée par Radio Vatican.
Le pape a en effet annoncé ce matin qu'il renonçait à sa charge: à partir du 28 février 2013 à 20h – heure de Rome – le siège de Rome sera vacant. Le conclave pour l’élection du nouveau pape devra être convoqué.

Une décision libre

Le P. Lombardi a expliqué que Benoît XVI a donné sa résignation librement, conformément au canon 332 §2 du Code de droit canon : "S'il arrive que le Pontife Romain renonce à sa charge, il est requis pour la validité que la renonciation soit faite librement et qu'elle soit dûment manifestée, mais non pas qu'elle soit acceptée par qui que ce soit".
Dans sa déclaration, ce matin, Benoît XVI disait : "bien conscient de la gravité de cet acte, en pleine liberté, je déclare renoncer au ministère d’Evêque de Rome".
Cette décision, a insisté le P. Lombardi, n'est pas le fruit de pressions extérieures mais simplement le "désir de rester dans l'obéissance à la Parole de Dieu".

Une vie dédiée à la prière

Benoît XVI ne participera pas au prochain conclave qui sera organisé pour l'élection de son successeur, a précisé le P. Lombardi.
Lorsque sa résignation sera effective, il se rendra à la résidence pontificale de Castelgandolfo – résidence d'été des papes – dans le sud de Rome.
Puis il ira vivre dans le monastère de religieuses cloîtrées, actuellement en rénovation à l'intérieur du Vatican, pour continuer à servir l'Eglise "à travers une vie dédiée à la prière" et à la réflexion.

Source: zenit.org

vendredi 8 février 2013