vendredi 15 mars 2013

"Quand nous marchons sans la croix…"


Dans ces trois lectures, je vois un point en commun : c’est le mouvement. Dans la première lecture, le mouvement dans le cheminement ; dans la seconde lecture, le mouvement dans l’édification de l’Église ; dans la troisième, l’Évangile, le mouvement dans la confession.
Cheminer, édifier, confesser.
Cheminer. "Maison de Jacob, venez, marchons dans la lumière du Seigneur". La première chose que Dieu ait dite à Abraham, c’est : Marche en ma présence et sois irréprochable. Cheminer : notre vie est un cheminement et lorsque nous nous arrêtons, cela ne va pas. Cheminer toujours, en présence du Seigneur, dans la lumière du Seigneur, en cherchant à vivre de manière irréprochable comme Dieu le demandait à Abraham, dans sa promesse.
Édifier. Édifier l’Église. On parle de pierres : les pierres ont de la consistance ; mais des pierres vivantes, des pierres ointes par le Saint Esprit. Édifier l’Église, l’épouse du Christ, sur cette pierre angulaire qu’est le Seigneur lui-même. Voilà un autre mouvement de notre vie : édifier.
Troisièmement, confesser. Nous pouvons cheminer tant que nous voulons, nous pouvons édifier beaucoup de choses, mais si nous ne confessons pas Jésus-Christ, cela ne va pas. Nous deviendrons une ONG d’assistance, mais pas l’Église, épouse du Seigneur.
Quand on ne marche pas, on s’arrête. Quand on ne construit pas sur les pierres, que se passe-t-il ? Il arrive ce qui arrive aux enfants sur la plage quand ils construisent des châteaux de sable, tout s’écroule, tout est sans consistance. Quand on ne confesse pas Jésus-Christ, cela me fait penser à la phrase de Léon Bloy : “Qui ne prie pas le Seigneur, prie le diable”. Quand on ne confesse pas Jésus-Christ, on confesse la mondanité du diable, la mondanité du démon.
Cheminer, édifier-construire, confesser. Mais ce n’est pas si facile, parce que quand on chemine, quand on construit, quand on confesse, il y a parfois des secousses, il y a des mouvements qui ne sont pas vraiment les mouvements du cheminement : ce sont des mouvements qui nous tirent en arrière.
Cet Évangile se poursuit avec une situation spéciale. Le même Pierre qui a confessé Jésus-Christ lui dit : Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant. Je te suis, mais ne parlons pas de la croix. Cela n’a rien à voir. Je te suis avec d’autres possibilités, sans la croix.
Quand nous marchons sans la croix, quand nous édifions sans la croix et quand nous confessons un Christ sans croix, nous ne sommes pas des disciples du Seigneur : nous sommes des personnes du monde, nous sommes des évêques, des prêtres, des cardinaux, des papes, mais pas des disciples du Seigneur
Je voudrais que tous, après ces jours de grâce, nous ayons le courage, vraiment le courage, de cheminer en présence du Seigneur, avec la croix du Seigneur ; d’édifier l’Église sur le sang du Seigneur, qui est versé sur la croix ; et de confesser l’unique gloire : le Christ crucifié. Et ainsi l’Eglise ira de l’avant.
Je souhaite que le Saint-Esprit, par la prière de la Vierge, notre Mère, nous accorde à tous cette grâce : cheminer, édifier, confesser Jésus-Christ crucifié. Ainsi soit-il.

mardi 26 février 2013




« C’est maintenant le moment favorable, c’est maintenant le jour du salut ! » (2 Co 6,2). Les paroles de l’apôtre Paul aux chrétiens de Corinthe résonnent aussi pour nous avec une urgence qui n’admet ni absence ni inertie. Le terme “maintenant” répété plusieurs fois dit que ce moment ne peut être manqué, il nous est offert comme une occasion unique et qui ne se répète pas. Et le regard de l’Apôtre se concentre sur le partage par lequel le Christ a voulu caractériser son existence, assumant tout l’humain jusqu’à se charger du péché même des hommes. La phrase de saint Paul est très forte : Dieu « l’a fait péché pour nous ». Jésus, l’Innocent, le Saint, « Celui qui n’avait pas connu le péché » (2 Co 5,21), se charge du poids du péché en en partageant avec l’humanité l’issue de la mort, et de la mort de la croix. La réconciliation qui nous est offerte a eu un prix très élevé, celui de la croix élevée sur le Golgotha, où le Fils de Dieu fait homme a été suspendu. Dans cette immersion de Dieu dans la souffrance humaine et dans l’abime du mal se trouve la racine de notre justification. Le « revenir à Dieu de tout votre cœur », sur notre chemin de Carême, passe par la Croix, le fait de suivre le Christ sur la route qui conduit au Calvaire, au don total de soi. C’est un chemin sur lequel on apprend chaque jour à sortir toujours plus de notre égoïsme et de nos fermetures, pour faire place à Dieu qui ouvre et transforme le cœur. Et saint Paul rappelle comment l’annonce de la Croix résonne jusqu’à nous grâce à la prédication de la Parole dont l’Apôtre lui-même est ambassadeur ; un rappel pour nous afin que ce chemin de Carême soit caractérisé par une écoute plus attentive et assidue de la Parole de Dieu, lumière qui éclaire nos pas.



                                                                                                            HOMÉLIE DU PAPE BENOÎT XVI
Basilique Vaticane
Mercredi des Cendres, 13 février 2013

lundi 11 février 2013




C'est "librement" que Benoît XVI renonce à sa charge d'évêque de Rome, souligne le P. Lombardi.
Le P. Federico Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège, a donné des précisions sur la renonciation de Benoît XVI à sa charge de Successeur de Pierre, ce 11 février 2013, lors d'une conférence de presse rapportée par Radio Vatican.
Le pape a en effet annoncé ce matin qu'il renonçait à sa charge: à partir du 28 février 2013 à 20h – heure de Rome – le siège de Rome sera vacant. Le conclave pour l’élection du nouveau pape devra être convoqué.

Une décision libre

Le P. Lombardi a expliqué que Benoît XVI a donné sa résignation librement, conformément au canon 332 §2 du Code de droit canon : "S'il arrive que le Pontife Romain renonce à sa charge, il est requis pour la validité que la renonciation soit faite librement et qu'elle soit dûment manifestée, mais non pas qu'elle soit acceptée par qui que ce soit".
Dans sa déclaration, ce matin, Benoît XVI disait : "bien conscient de la gravité de cet acte, en pleine liberté, je déclare renoncer au ministère d’Evêque de Rome".
Cette décision, a insisté le P. Lombardi, n'est pas le fruit de pressions extérieures mais simplement le "désir de rester dans l'obéissance à la Parole de Dieu".

Une vie dédiée à la prière

Benoît XVI ne participera pas au prochain conclave qui sera organisé pour l'élection de son successeur, a précisé le P. Lombardi.
Lorsque sa résignation sera effective, il se rendra à la résidence pontificale de Castelgandolfo – résidence d'été des papes – dans le sud de Rome.
Puis il ira vivre dans le monastère de religieuses cloîtrées, actuellement en rénovation à l'intérieur du Vatican, pour continuer à servir l'Eglise "à travers une vie dédiée à la prière" et à la réflexion.

Source: zenit.org

vendredi 8 février 2013


dimanche 20 janvier 2013


mardi 15 janvier 2013


lundi 7 janvier 2013

Bonjour à tous!
Nous voulons remercier le Seigneur pour le nouveaux prêtre qu'il même nous a donné hier!
La cérémonie a été priante et festive! Dieu soit Loué!
Pour ceux qui n'ont pas pu regarder en direct, je vous envoie un lien où vous trouverez des très belles photos qui ont été prises pendant la cérémonie.
Dieu vous bénisse!

http://www.rfilhofotografia.com.br/?p=3954

samedi 5 janvier 2013


La Communauté Douce Mère de Dieu a la joie de célébrer ce dimanche, le 6 janvier 2013 à 14h30 à la Basilique-Cathédrale Notre-Dame des Neiges(Brésil) l'ordination sacerdotale de 
Adielson Cavalcante 
membre de la communauté. 
Adielson a été en mission pendant quatre ans et demi en France.
Nous comptons sur vos prières!
Et pour ceux qui veulent regarder cette cérémonie magnifique Cliquez sur le lien ci-dessous... Dieu vous bénisse!