mercredi 22 février 2012




Frères et sœurs,

Le Carême nous offre encore une fois l’opportunité de réfléchir sur ce qui est au cœur de la vie chrétienne : la charité. En effet, c’est un temps favorable pour renouveler, à l’aide de la Parole de Dieu et des Sacrements, notre itinéraire de foi, aussi bien personnel que communautaire. C’est un cheminement marqué par la prière et le partage, par le silence et le jeûne, dans l’attente de vivre la joie pascale.
Cette année, je désire proposer quelques réflexions à la lumière d’un bref texte biblique tiré de la Lettre aux Hébreux : « Faisons attention les uns aux autres pour nous stimuler dans la charité et les œuvres bonnes » (10, 24). Cette phrase fait partie d’une péricope dans laquelle l’écrivain sacré exhorte à faire confiance à Jésus Christ comme Grand prêtre qui nous a obtenu le pardon et l’accès à Dieu. Le fruit de notre accueil du Christ est une vie selon les trois vertus théologales : il s’agit de nous approcher du Seigneur « avec un cœur sincère et dans la plénitude de la foi » (v. 22), de garder indéfectible « la confession de l’espérance » (v. 23) en faisant constamment attention à exercer avec nos frères « la charité et les œuvres bonnes » (v. 24). Pour étayer cette conduite évangélique – est-il également affirmé -, il est important de participer aux rencontres liturgiques et de prière de la communauté, en tenant compte du but eschatologique : la pleine communion en Dieu (v. 25).
Du Vatican, le 3 novembre 2011.
BENEDICTUS PP. XVI

vendredi 10 février 2012




Aujourd’hui nous fêtons dans la joie la première apparition de notre dame à Lourdes un signe pour les chrétiens du monde initier de cette présence maternel de la très sainte vierge marie, nous vous proposons un petit récit du première rencontre de Sainte Bernadette e la sainte vierge.

Le Jeudi 11 février 1858, C’était le jeudi gras. Il faisait bien froid. Vers 11 heures, Bernadette Soubirous, sa sœur Marie-Antoinette et une amie, Jeanne Abadie, se dirigèrent vers les bords du Gave du côté de la grotte de Massabielle pour chercher du bois. Pendant que Toinette et Jeanne s'éloignaient de Bernadette, celle-ci avant de passer l'eau glaciale du canal se mit à genoux pour réciter l'Angélus qu'on venait de sonner. Et elle aura le bonheur de voir Celle qu'elle aimait saluer à l'heure de l'Angélus. Laissons parler Bernadette elle-même: "J'avais commencé à ôter mon premier bas, quand tout à coup j'entendis une grande rumeur pareille à un bruit d'orage. Je regardai à droite, à gauche, sur les arbres de la rivière. Rien ne bougeait; je crus m'être trompée. Je continuai à me déchausser, lorsqu'une nouvelle rumeur, semblable à la première, se fit encore entendre. Oh! alors, j'eus peur et me dressai. Je n'avais plus de parole et ne savais que penser, quand, tournant la tête du côté de la Grotte, je vis à une des ouvertures du rocher un buisson, un seul, remuer, comme s'il avait fait grand vent. Presque en même temps il sortit de l'intérieur de la Grotte un nuage couleur d'or, et peu après une Dame jeune et belle, belle surtout, comme Je n'en avais jamais vu, vint se placer à l'entrée de l'ouverture au-dessus du buisson. Aussitôt elle me regarda, me sourit et me fit signe d'avancer, comme si elle avait été ma mère. La peur m'avait passé, mais il me semblait que je ne savais plus où j'étais. Je me frottais les yeux, je les fermais, je les ouvrais, mais la Dame était toujours là, continuant à me sourire et me faisant comprendre que je ne me trompais pas. Sans me rendre compte de ce que je faisais, je pris mon chapelet dans ma poche et me mis à genoux. La Dame m'approuva par un signe de tête et amena elle-même dans ses doigts un chapelet qu'elle, tenait à son bras droit. Lorsque je voulus commencer le chapelet et porter ma main au front, mon bras demeura comme paralysé, et ce n'est qu'après que la Dame se fut signée que je pus faire comme elle. La Dame me laissa prier toute seule; elle faisait bien passer entre ses doigts les grains de son chapelet, mais elle ne parlait pas; et ce n'est qu'à la fin de chaque dizaine qu'elle disait avec moi: Gloria Patri, et Filio, et Spiritui Sancto. Quand j'eus fini de réciter mon chapelet, la Dame me fit signe d'approcher. Mais je n'ai pas osé. Alors elle rentra à l'intérieur de la roche et le nuage disparut avec elle. "La Dame avait l'air d'une jeune fille de seize à dix-sept ans, aux yeux bleus. Elle était vêtue d'une robe blanche, serrée à la ceinture par un ruban bleu glissant le long de la robe. Elle portait sur sa tête un voile blanc, laissant à peine apercevoir ses cheveux, retombant ensuite en arrière jusqu'au dessous de la taille. Ses pieds étaient nus, mais couverts par les derniers plis de la robe sauf à la pointe où brillait sur chacun d'eux une rose jaune, épanouie. Les grains de son chapelet étaient blancs et la chaîne d'or brillante comme les deux roses des pieds. Je n'en ai jamais vu de semblable, ça brillait comme de l'or et bien plus encore."


Que tous les jours nous puissions vivre cette expérience personnelle avec La Douce Mère de DIEU !

 NOTRE DAMES DE LOURDES PRIEZ POUR NOUS !

samedi 4 février 2012

                

               Aujourd'hui la Communauté Douce Mère de Dieu accueille avec joie, dans la maison mère au Brésil, les signes des JMJ(Journées Mondiales de la Jeunesse), c'est-à-dire, la croix et l’icône de la Vierge Marie qu'en ce moment-là passe par les régions du Pays. 


           Les signes vont arriver pendant la programmation de la  "veillée des jeunes", qui c'est un évènement qu'à chaque mois rassemble, plus ou moins mil jeunes, que viennent pour adorer le Seigneur par ses chants et louanges pendant toute la nuit.


         En cette nuit très spéciale les jeunes avec toute la Communauté vont pouvoir proclamer:
 "La Croix est pour nous comme le Soleil"

jeudi 2 février 2012


 

           



         
     Quarante jours après Noël, l'Eglise revit aujourd'hui le mystère de la présentation de Jésus au temple. Elle le revit avec l'émerveillement de la Sainte Famille de Nazareth, illuminée par la pleine révélation de cet "enfant", qui - comme viennent de nous le rappeler la première et la deuxième Lecture - est le juge eschatologique promis par les prophètes (Ml 3, 1-3), le "grand prêtre miséricordieux "venu" expier les péchés du peuple" (He 2, 17).

        L'enfant, que Marie et Joseph conduisent avec ferveur au Temple, est le Verbe incarné, le Rédempteur de l'homme et de l'histoire!

        Aujourd'hui, en commémorant ce qui eut lieu ce jour-là à Jérusalem, nous sommes nous aussi invités à entrer dans le Temple, pour méditer le mystère du Christ, fils unique du Père qui, à travers son Incarnation et sa Pâques, est devenu le premier-né de l'humanité rachetée. 

En cette fête se prolonge ainsi le thème du Christ lumière, qui caractérise la solennité de Noël et de l'Epiphanie.

                        "Lumière des nations et gloire d'Israël" (Lc 2, 32). 

     
       Ces paroles prophétiques sont prononcées par le vieillard Syméon, inspiré par Dieu, lorsqu'il prend l'Enfant Jésus dans ses bras. Il préannonce, dans le même temps, que le "Messie du Seigneur" accomplira sa mission comme un "signe en butte à la contradiction" (Lc 2, 34). Quant à Marie, sa Mère, elle participera elle aussi personnellement à la passion de son Fils divin (Lc 2, 35).

      En la fête d'aujourd'hui, nous célébrons donc le mystère de la consécration:  consécration du Christ, consécration de Marie, consécration de tous ceux qui se mettent à la suite de Jésus par amour du Royaume.

      Votre "Me voici!", inspiré de celui du Christ et de la Vierge Marie, est symbolisé par les cierges qui ont illuminé ce soir la basilique vaticane. La fête d'aujourd'hui vous est consacrée de façon particulière, à vous tous qui, au sein du Peuple de Dieu, représentez avec une singulière éloquence la nouveauté eschatologique de la vie chrétienne. Vous êtes appelés à être lumière de vérité et de justice; des témoins de solidarité et de paix.


Ô Marie, Mère du Christ et notre Mère, 
nous te remercions de l'attention 
avec laquelle tu nous accompagnes sur le chemin de la vie, 
et nous te demandons:  présente-nous aujourd'hui à nouveau à Dieu, 
notre unique bien, afin que notre vie,
ardente d'Amour, soit pour Lui un sacrifice vivant,saint et agréable. 

                                                              Ainsi soit-il. 



                Homélie du Bienheureux Jean Paul II
            Samedi, 02 février 2002
        www.vatican.va