lundi 24 décembre 2012

Jésus Centre de Notre vie !!!




Le centre de notre vie
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Noël ! Je ne sais trop comment, mais il me prend par surprise. Serait-ce un signe de l’âge ? Bon, je me demande comment j’arriverai à tout préparer à temps ! Tout en réfléchissant, je me souviens soudain de celui qu’on oublie à Noël. Jésus n’est-il pas le cœur même de cette fête ? En vérité, celle-ci n’a rien à voir avec les choses de ce monde. À Noël, nous sommes censés célébrer le Créateur du monde venu dans ce monde pour nous sauver.

Étonnamment, nous nous laissons prendre par les aspects commerciaux de Noël à un point tel que Jésus devient le second violon. Nous avons à peine le temps de penser à lui, et encore moins le temps de savourer sa présence, de prier, de l’adorer. Il semble bien qu’au cours des derniers 2 000 ans, rien n’ait vraiment changé…

À sa naissance, Jésus fut pratiquement ignoré. On le laissa dehors, dans le froid. Aujourd’hui, nous nous absorbons tellement dans notre préparation de cadeaux et de réunions de Noël que nous oublions le Seigneur. Et, une fois de plus, nous le laissons dehors, dans le froid.

Des promesses

Malheureusement, ce scénario ne se produit pas qu’à Noël : il se répète l’année durant. Jésus frappe à la porte de notre cœur tandis que nous courons ça et là, tout occupés que nous sommes. Nous nous promettons de lui ouvrir dans une minute. Nous allons prier demain soir quand nous serons moins fatigués. Nous allons nous remettre à lire la Bible la semaine prochaine. Nous allons retourner à l’église quand il y aura un meilleur pasteur, ou quand monsieur Untel ne sera plus là… et la liste s’allonge. Nous repoussons Jésus et le laissons dehors, dans le froid.

Aussi déplorable cela soit-il, je me suis rendu compte de quelque chose qui donne tout aussi froid dans le dos. Quand nous ne réservons pas du temps avec Jésus, c’est nous qui sommes laissés dehors, dans le froid. Nous nous privons de sa présence dans l’immédiat, certes, mais il y a pire : si nous persistons dans un tel comportement, nous finirons par être éternellement exclus.

Ami lecteur, je nous propose, à vous et à moi, de ne pas faire de Jésus le centre de notre Noël seulement, mais de tous les jours de notre vie. Je veux remercier Jésus pour ce qu’il a fait non seulement en ce Noël, mais l’éternité durant. Et vous ?

« Voici : je me tiens à la porte et je frappe. Si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je souperai avec lui et lui avec moi. » (Apocalypse 3.20)

Noël en Famille Avec La communauté Douce Mère De DIEU


Noël : accueillir l'enfant Jésus

http://youtu.be/v-TaiFGcx40

lundi 17 décembre 2012



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lundi 10 décembre 2012


mardi 4 décembre 2012


Benoît XVI précise le sens de l’Avent, qui ne peut se réduire à une attente pour commémorer l’heureux évènement de la naissance de Jésus : le terme « avent » signifie « venue » ou « présence », explique-t-il : « il se réfère à la venue de Dieu, à sa présence dans le monde ».
Or ce mystère de la venue de Dieu concerne tous les hommes de tous les temps : pour le pape, il « enveloppe entièrement le cosmos et l’histoire », avec cependant « deux moments culminants », que sont la première venue de Jésus Christ, à savoir « l’Incarnation » et « la seconde venue », « le retour glorieux à la fin des temps ».
Entre ces deux moments, qui « se touchent en profondeur », la venue du Seigneur « se poursuit », souligne Benoît XVI. De quelle manière ? Cette « venue permanente du Seigneur » se joue dans « l’Annonce de l’Evangile », répond-il.
En effet, rappelle-t-il, « avant la fin, il est nécessaire que l’Evangile soit proclamé à toutes les nations », et que « le monde soit pénétré de sa présence ». D’ailleurs, ajoute le pape, par cette venue du Seigneur dans l’évangélisation, c’est déjà son « retour glorieux » qui « commence ».
Une façon différente de vivre
Mais cela demande la « collaboration » du chrétien, de l’Eglise, fait observer Benoît XVI.
Quelle est la ligne de conduite à suivre pour cette collaboration ? Il s’agit « d’être prêts pour la venue du Seigneur », en vivant dans la « sobriété » et la « prière ».
C’est là tout l’esprit de l’Avent, souligne Benoît XVI : « écoute de Dieu, désir profond de faire sa volonté, service joyeux rendu au prochain ».
Et cette « façon différente de vivre » du chrétien, que le pape compare à « une ville placée sur un mont », sera un témoignage « au milieu des bouleversements du monde, ou des déserts de l’indifférence ou du matérialisme », ajoute-t-il.

Source: Zenit.org 

mardi 27 novembre 2012


lundi 26 novembre 2012


               Aujourd'hui nous fêtons cinq ans que les premiers missionnaires de la Communauté Douce Mère de Dieu, sont arrivés en  France pour les apporter la Bonne Nouvelle du Christ.
               La fête devient célébration quand nous voyons la grâce de Dieu qui s'est manifesté au milieu de ce peuple par le Charisme Douce Mère de Dieu. Nous rendons grâce au Seigneur par Sa fidélité éternelle qui nous accompagne depuis toujours. Loué soit Dieu pour chaque missionnaire, que depuis le début jusqu'à aujourd'hui, donnent ses vies pour que Royaume de Dieu s'élargisse au milieu de nous.
Dieu soit loué à Jamais!

Pour regarder les photos cliquez ici!


dimanche 25 novembre 2012


mardi 20 novembre 2012





Comprendre la position de l’Eglise catholique

Un amour qui donne la vie
Les chrétiens croient en un Dieu qui est Amour et qui donne la vie. Cette vie est marquée par 
l’altérité sexuelle : « Homme et femme, il les créa » (Genèse 1,27), qui est un des bienfaits de 
la Création (Gn 1,31) et qui préside à la transmission de la vie. Dans l’expérience humaine, 
seule la relation d’amour entre un homme et une femme peut donner naissance à une nouvelle 
vie. Cette relation d’amour participe ainsi à la Création de Dieu. L’homme et la femme 
deviennent en quelque sorte co-créateurs. Pour cette raison, cette relation garde un caractère 
unique et l’Eglise catholique lui reconnaît un statut particulier. C’est une relation d’amour 
vécue dans la liberté qui s’exprime dans le don de soi réciproque et dont le Christ a 
pleinement révélé la beauté. Par respect pour cet amour et pour aider les couples, l’Eglise 
invite, au nom du Christ, l’homme et la femme à s’engager librement dans un mariage 
indissoluble, vécu dans la fidélité et l’ouverture à la vie. Le mariage religieux est, pour les 
catholiques, un sacrement dans lequel Dieu lui-même s’engage aux côtés des époux et de leur 
alliance. Ainsi, ce cadre ne constitue pas tant une contrainte qu’un soutien pour pouvoir vivre 
cet amour. Il constitue aussi le moyen le plus simple et le plus efficace pour élever des 
enfants.

La fécondité sociale
Ce n’est pas parce que l’Eglise accorde un statut particulier à cette relation d’amour entre un 
homme et une femme, qu’elle n’accorde pas de valeur à d’autres relations d’amour ou 
d’amitié. Mais celles-ci ouvrent sur un autre type de fécondité, une fécondité sociale. Cela 
n’est pas moins important aux yeux de l’Eglise. Le Christ nous enseigne que nos relations 
d’amour ne sont pas faites pour nous enfermer égoïstement dans un tête-à-tête, mais doivent 
justement s’ouvrir aux autres. Mais seul dans le cas de l’amour d’un homme et d’une femme, 
cette ouverture à l’autre se traduit par la naissance d’une vie nouvelle. C’est une différence de 
taille, qui est occultée aujourd’hui.

L’importance du mariage civil
A travers le mariage civil, la société reconnaît et protège aussi la spécificité de ce libre 
engagement de l’homme et de la femme dans la durée, la fidélité et l’ouverture à la  vie. 
Quelques 250.000 mariages civils sont célébrés chaque année en France et c’est toujours un 
événement important pour ceux qui s’y engagent. L’élargissement du mariage aux personnes 
de même sexe entrainerait une modification profonde du droit du mariage et de la filiation 
pour tous, y compris pour les couples hétérosexuels. 

Source: 
Service Information - Communication
Conférance des évêques de France

jeudi 11 octobre 2012




L'année de la Foi
"Dans le désert contemporain, il faut surtout des personnes de foi"



Lors de la messe sur le parvis de la Basilique Saint-Pierre ce jeudi matin 11 octobre 2012, le Pape a inauguré l’Année de la foi. Une journée marquée par les 50 ans de l’ouverture du Concile Œcuménique Vatican II. 

La concélébration eucharistique de ce jeudi matin s’est ouverte par une procession semblable à celle qui a ouvert le Concile, il y a 50 ans jour pour jour. 

Celle-ci a rassemblé quelque 400 cardinaux, archevêques et évêques du monde entier, ainsi que 12 des 69 participants au Concile Vatican II encore en vie. Etaient notamment présents le Patriarche de Constantinople, Bartholomée I, l’archevêque de Canterbury, Rowan Williams, ainsi que les Présidents des conférences épiscopales. 

"Pour faire mémoire du Concile, cette célébration est encore enrichie par quelques signes spécifiques : la procession initiale qui rappelle la procession inoubliable des Pères conciliaires ; l’intronisation de l’Evangéliaire ; les sept Messages finaux du Concile ainsi que le Catéchisme de l’Église catholique que je remettrai à la fin de la Messe, avant la Bénédiction", a affirmé Benoît XVI lors de son homélie. 
"Non seulement ces signes nous rappellent le devoir de commémoration qui est le nôtre, mais ils nous offrent aussi l’opportunité de dépasser cette perspective pour aller au-delà", a ajouté le Pape. 

L’Eglise catholique souhaite ainsi redonner un souffle nouveau à cet événement ecclésial, dont l’enseignement, une « boussole pour l’Eglise », reste toujours d’actualité. 


Source : NEWS.VA le 11 octobre 2012











 

samedi 29 septembre 2012


jeudi 27 septembre 2012


lundi 24 septembre 2012




Le 20 septembre dernier, nous avons eu la grâce d'accueillir à Gassin le missionnaire Richard BORGMAN.
Pendant la soirée de prière, il nous a raconté son témoignage de vie, une fois qu'il était pasteur protestant et qu'après une extraordinaire rencontre avec Jésus Crucifié et la Vierge Marie, il s'est converti au catholicisme, en redécouvrent ainsi, toutes les richesses de l'Eglise Catholique. Un vrai témoignage d'une vie pleine de la ferveur de l'Esprit Saint et remplie de la miséricorde du Christ.
Le précieux moment d'écoute de son témoignage, précédé par un temps de louange et de prière, a fait de notre soirée un moment de grâces et de bénédictions divines.
Voilà une vidéo, où Richard BORGMAN nous parle un peu de sa vie.


Dieu soit loué par ce coeur brûlant de l'amour du Seigneur, et que la miséricorde de Dieu vienne couronner notre vie de sa liberté.

samedi 1 septembre 2012






mercredi 29 août 2012


   


    
 Le 29 août 1989 (martyre de Saint-Jean, Baptiste) dans la ville de João Pessoa, Etat de Paraíba-Brésil, Alexandre da Silva et Marliane de Andrade Cavalcante ont donné le premier Oui au plan du Seigneur.   Le même jour Iara  Carvalho Alexandre, épouse d'Ínaldo donne aussi son Oui à la volonté de Dieu et ensuite Rozelir Gonzaga Brito, qui encouragé  par le désir d'être Dieu, embrasse la vie communautaire avec eux.
  Ils ont développé une activité pastorale d'évangélisation dans l'église du Saint-Esprit, situé dans le quartier d'Ernesto Geisel. Ces œuvres, après la Fondation de la communauté, poussaient des proportions plus grandes . La vie de service, fraternelle, spiritualité, démontrant un nouveau style de vie ; Il a un charisme propre, la communauté  est né dans le cadre d'un « nouveau printemps » dans l'église.
Tout au long de ces années de fondation, autres personnes, hommes et femmes, jeunes et adultes, mariés, célibataires,  ministres ordonné  et les personnes dans la définition de leur état de vie, s'est approchée, attiré par l'idéal de vie commune. Ainsi se pose un nouveau peuple et heureux .
   Aujourd'hui, nous sommes une Association privée de fidèles de droit diocésain, qui réunit des laïcs consacrés et clergé, formé conformément aux règles de l'Église catholique et de ses statuts, le 15 avril 2001, a été reconnus par L'archevêque du Diocèse de Paraíba-Br Monseigneur  Marcelo Pinto Carvalheira .

mercredi 15 août 2012


lundi 30 juillet 2012

L'Eucaristie comble l'homme



Le pape a présidé la prière de l’angélus, depuis la cour intérieure de sa résidence d’été, à Castelgandolfo, ce dimanche 29 juillet 2012. Il est revenu notamment sur l’Evangile du jour, celui de la Multiplication des pains.
Si la foule est « touchée du prodige », cependant elle « s’arrête à l’élément matériel », fait observer le pape. Or, « Jésus n’est pas un roi terrestre qui exerce la domination, mais un roi qui sert, qui se penche sur l’homme ».
Le Christ souhaite satisfaire non seulement « la faim matérielle », mais « surtout la faim plus profonde, la faim d’orientation, de sens, de vérité, la faim de Dieu », rappelle Benoît XVI.
C’est dans « l’Eucharistie » que cette faim est comblée, affirme-t-il : l’eucharistie est en effet « la grande rencontre permanente de l’homme avec Dieu », dans laquelle « le Seigneur se fait nourriture, se donne Lui-même pour transformer [l’homme] en Lui-même ».
C’est pourquoi le pape invite à « redécouvrir l’importance de se nourrir non seulement de pain, mais de vérité, d’amour, du Christ, du corps du Christ ».
Il exhorte à participer « fidèlement et avec grande conscience » à l’Eucharistie, « pour être toujours plus intimement unis à Lui ». En effet, souligne-t-il en citant Sacramentum caritatis, dans l’eucharistie, l’homme est « mystérieusement changé par lui ».

Source: Zenit.ogr

mardi 10 juillet 2012



ROME, dimanche 8 juillet 2012 (ZENIT.org) –  « En cette période estivale, ne mettez pas Dieu en vacances ! », a recommandé le pape Benoît XVI aux fidèles et pèlerins réunis dans la cour du palais apostolique de Castel Gandolfo, pour la prière de l’Angélus.
C’était la première apparition publique de Benoît XVI depuis mardi dernier,  jour de son départ pour Castel Gandolfo, la résidence d’été des papes, qui se trouve à environ 30 kilomètres au sud-est de Rome.
Après avoir évoqué en italien les difficultés de l’homme à « s’ouvrir à la dimension divine » et à  voir en Dieu « le vrai grand miracle de l’univers », le pape a invité fidèles et pèlerins francophones à prendre pour modèle « la Vierge Marie, modèle du cœur qui écoute ».
S’adressant plus particulièrement aux Sœurs Adoratrices du Saint-Sacrement venant du Sénégal et du Congo, et aux jeunes de l’Aumônerie du Golfe de Saint-Tropez, il a demandé qu’en cette période estivale, tous pensent à « aller prier et  se rendre à la messe le dimanche ».

mercredi 20 juin 2012





Le dix-neuf juin dernier, nous avons eu un grand évènement à Gassin
La fête de la Saint-Jean!

C'était une belle soirée remplie de la joie du Christ, 
qui nous avons bien exprimé par des chants et des danses typiques brésiliennes!

Voulez-vous voir comment ça était?
Dieu vous bénisse!

mercredi 6 juin 2012


dimanche 3 juin 2012











Vénérés Frères,
Éminentes Autorités,
Chers frères et sœurs,


C’est un moment fort de joie et de communion que nous vivons ce matin, en célébrant le sacrifice eucharistique ; une grande assemblée, réunie avec le Successeur de Pierre, constituée de fidèles provenant de nombreuses nations. Elle offre une image expressive de l’Église, une et universelle, fondée par le Christ et fruit de cette mission, que Jésus, comme nous l’avons entendu dans l’Évangile, a confiée à ses Apôtres : aller et faire de tous les peuples des disciples, « les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit » (Mt 28, 18-19). Je salue avec affection et reconnaissance le Cardinal Angelo Scola, Archevêque de Milan, et le Cardinal Ennio Antonelli, Président du Conseil pontifical pour la Famille, principaux artisans de cette VIIème Rencontre mondiale des Familles, ainsi que leurs collaborateurs, les Évêques auxiliaires de Milan et tous les autres Prélats. Je suis heureux de saluer toutes les Autorités présentes. Et aujourd’hui, toute mon affection va surtout à vous, chères familles ! Merci de votre participation !

Dans la deuxième Lecture, l’Apôtre Paul nous a rappelé qu’au Baptême nous avons reçu l’Esprit Saint, qui nous unit au Christ en tant que frères et nous met en relation avec le Père en tant qu’enfants, de sorte que nous pouvons crier : « Abbà Père ! » (cf. Rm 8, 15.17). En cet instant, il nous a été donné un germe de vie nouvelle, divine, pour le faire grandir jusqu’à son accomplissement définitif dans la gloire céleste ; nous sommes devenus membres de l’Église, la famille de Dieu, « sacrarium Trinitatis » - ainsi la définit saint Ambroise -, « peuple qui – comme l’enseigne le Concile Vatican II – tire son unité de l’unité du Père et du Fils et de l’Esprit Saint » (Const. Lumen gentium, 4). La solennité liturgique de la Sainte Trinité, que nous célébrons aujourd’hui, nous invite à contempler ce mystère, mais elle nous pousse aussi à nous engager à vivre la communion avec Dieu et entre nous sur le modèle de la communion trinitaire. Nous sommes appelés à accueillir et à transmettre d’un commun accord les vérités de la foi ; à vivre l’amour réciproque et envers tous, en partageant joies et souffrances, en apprenant à demander et à accorder le pardon, en valorisant les différents charismes sous la conduite des pasteurs. En un mot, nous est confiée la tâche d’édifier des communautés ecclésiales qui soient toujours plus famille, capables de refléter la beauté de la Trinité et d’évangéliser non seulement par la parole mais, je dirais même, par « irradiation », par la force de l’amour vécu.

Ce n’est pas seulement l’Église qui est appelée à être image du Dieu unique en trois Personnes, mais aussi la famille, fondée sur le mariage entre l’homme et la femme. Au commencement, en effet, « Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa, il les créa homme et femme. Dieu les bénit et leur dit : "Soyez féconds, et multipliez-vous" » (Gn 1, 27-28). Dieu a créé l’être humain mâle et femelle, avec une même dignité, mais aussi avec des caractéristiques propres et complémentaires, pour que les deux soient un don l’un pour l’autre, se mettent en valeur réciproquement et réalisent une communauté d’amour et de vie. L’amour est ce qui fait de la personne humaine l’image authentique de la Trinité, image de Dieu. Chers époux, en vivant le mariage, vous ne vous donnez pas quelque chose ou quelque activité, mais la vie entière. Et votre amour est fécond avant tout pour vous-mêmes, parce que vous désirez et vous réalisez le bien l’un de l’autre, expérimentant la joie de recevoir et de donner. Il est aussi fécond dans la procréation, généreuse et responsable, des enfants, dans l’attention prévenante pour eux et dans leur éducation attentive et sage. Il est fécond enfin pour la société, car votre vécu familial est la première et irremplaçable école des vertus sociales telles que le respect des personnes, la gratuité, la confiance, la responsabilité, la solidarité, la coopération. Chers époux, prenez soin de vos enfants et, dans un monde dominé par la technique, transmettez-leur, avec sérénité et confiance, les raisons de vivre, la force de la foi, en leur proposant des objectifs élevés et en les soutenant dans leur fragilité. Mais vous aussi les enfants, sachez maintenir sans cesse une relation de profonde affection et d’attention prévenante à l’égard de vos parents, et que les relations entre frères et sœurs soient aussi des occasions de grandir dans l’amour.

Le projet de Dieu sur le couple humain trouve sa plénitude en Jésus-Christ qui a élevé le mariage au rang de sacrement. Chers époux, par un don spécial de l’Esprit Saint, le Christ vous fait participer à son amour sponsal, en faisant de vous le signe de son amour pour l’Église : un amour fidèle et total. Si vous savez accueillir ce don, en renouvelant chaque jour, avec foi, votre « oui », avec la force qui vient de la grâce du Sacrement, votre famille aussi vivra de l’amour de Dieu, sur le modèle de la Sainte Famille de Nazareth. Chères familles, demandez souvent, dans la prière, l’aide de la Vierge Marie et de saint Joseph, pour qu’ils vous apprennent à accueillir l’amour de Dieu comme ils l’ont accueilli. Votre vocation n’est pas facile à vivre, spécialement aujourd’hui, mais celle de l’amour est une réalité merveilleuse, elle est l’unique force qui peut vraiment transformer le cosmos, le monde. Devant vous vous avez le témoignage de nombreuses familles qui vous indiquent les voies pour grandir dans l’amour : maintenir une relation constante avec Dieu et participer à la vie ecclésiale, entretenir le dialogue, respecter le point de vue de l’autre, être prêts à servir, être patients avec les défauts des autres, savoir pardonner et demander pardon, surmonter avec intelligence et humilité les conflits éventuels, s’accorder sur les orientations éducatives, être ouverts aux autres familles, attentifs aux pauvres, responsables dans la société civile. Ce sont tous des éléments qui construisent la famille. Vivez-les avec courage, certains que, dans la mesure où avec le soutien de la grâce divine, vous vivrez l’amour réciproque et envers tous, vous deviendrez un Évangile vivant, une véritable Église domestique (cf. Exhort. apost. Familiaris consortio, 49). Je voudrais aussi réserver un mot aux fidèles qui, tout en partageant les enseignements de l’Église sur la famille, sont marqués par des expériences douloureuses d’échec et de séparation. Sachez que le Pape et l’Église vous soutiennent dans votre peine. Je vous encourage à rester unis à vos communautés, tout en souhaitant que les diocèses prennent des initiatives d’accueil et de proximité adéquates.

Dans le livre de la Genèse, Dieu confie au couple humain sa création pour qu’il la garde, la cultive, la conduise selon son projet (cf. 1, 27-28 ; 2, 15). Dans cette indication de la Sainte Écriture, nous pouvons lire la tâche de l’homme et de la femme de collaborer avec Dieu pour transformer le monde, par le travail, la science et la technique. L’homme et la femme sont images de Dieu aussi dans cette œuvre précieuse qu’ils doivent accomplir avec le même amour que le Créateur. Nous voyons que, dans les théories économiques modernes, prédomine souvent une conception utilitariste du travail, de la production et du marché. Le projet de Dieu et l’expérience elle-même montrent cependant que ce n’est pas la logique unilatérale du bénéfice personnel et du profit maximum qui peut contribuer à un développement harmonieux, au bien de la famille et à l’édification d’une société plus juste, car cette logique comporte une concurrence exaspérée, de fortes inégalités, la dégradation de l’environnement, la course aux biens de consommation, la gêne dans les familles. Bien plus, la mentalité utilitariste tend à s’étendre aussi aux relations interpersonnelles et familiales, en les réduisant à de précaires convergences d’intérêts individuels et en minant la solidité du tissu social.

Un dernier élément. L’homme, en tant qu’image de Dieu, est appelé aussi au repos et à la fête. Le récit de la création se termine par ces paroles : « Le septième jour, Dieu avait achevé l'œuvre qu'il avait faite. Il se reposa le septième jour, de toute l'œuvre qu'il avait faite. Et Dieu bénit le septième jour : il en fit un jour sacré » (Gn 2, 2-3). Pour nous chrétiens, le jour de fête c’est le dimanche, jour du Seigneur, Pâque hebdomadaire. C’est le jour de l’Église, assemblée convoquée par le Seigneur autour de la table de la Parole et du Sacrifice eucharistique, comme nous sommes en train de le faire aujourd’hui, pour nous nourrir de Lui, entrer dans son amour et vivre de son amour. C’est le jour de l’homme et de ses valeurs : convivialité, amitié, solidarité, culture, contact avec la nature, jeu, sport. C’est le jour de la famille, au cours duquel nous devons vivre ensemble le sens de la fête, de la rencontre, du partage, en participant aussi à la Messe. Chères familles, même dans les rythmes serrés de notre époque, ne perdez pas le sens du jour du Seigneur ! Il est comme l’oasis où s’arrêter pour goûter la joie de la rencontre et étancher notre soif de Dieu.

Famille, travail, fête : trois dons de Dieu, trois dimensions de notre existence qui doivent trouver un équilibre harmonieux. Harmoniser les temps de travail et les exigences de la famille, la profession et la paternité et la maternité, le travail et la fête, est important pour construire des sociétés au visage humain. En cela, privilégiez toujours la logique de l’être par rapport à celle de l’avoir : la première construit, la deuxième finit par détruire. Il faut s’éduquer à croire, avant tout en famille, dans l’amour authentique, qui vient de Dieu et qui nous unit à lui et pour cela justement « nous transforme en un nous, qui surpasse nos divisions et qui nous fait devenir un, jusqu’à ce que, à la fin, Dieu soit "tout en tous" » (1 Co 15, 28) » (Enc. Deus caritas est, 18). Amen.

mardi 22 mai 2012




Mes chers frères, notre Dieu ne change pas. Son amour pour chacun de nous est toujours le même: éternelle est sa fidélité.
Cette grande nouvelle nous donne une assurance, car nous savons bien que nous pouvons compter sur sa Grâce. Il nous remplit toujours de son immense Amour, et nous appelle afin que nous soyons en communion avec Lui.

« Je ne vous appelle plus serviteur, car le serviteur  ne sait pas ce que fait son maître ; mais je vous appelle amis, parce que tout ce que j’ai entendu de mon Père, je vous l’ai fait connaître. » 
                                                                                                                                                               Jean 15, 15


Comment imaginer un Dieu si grand qui s’est fait tout petit au point de nous appeler « ses amis ». Voilà le grand sujet de notre louange ; Car Il nous a choisis depuis toujours pour être en son intimité. Ainsi nous pouvons profiter de sa présence pleine de fidélité et d’amitié. Nous devons remercier cette divine amitié, en lui restant fidèles .
L’être humain peut ne pas  tenir ses promesses ;  il utilise ses capacités pour justifier de ses infidélités, malgré ses promesses. Mais, bienheureux sont ceux qui vont jusqu’au bout dans la volonté de Dieu, ceux-ci recevront la vraie récompense, le Salut.
Nous savons que ce n’est pas facile de rester fidèles au projet de Dieu,  pourtant, le Seigneur avec sa grande miséricorde, nous relèvera par sa main puissante.
Remplissons nos cœurs de confiance, puisque  nous pouvons compter sur la fidélité de Dieu. Il ne se contredit pas car Il est tout Amour !
Que notre Dame de Fatima prie pour chacun de nous, afin que le Seigneur donne à sa Sainte Eglise, sa sainte fidélité !

Père José André, CDMD

jeudi 3 mai 2012


Mgr Rey : A l’approche des élections

Tous les Français sont appelés dans les jours qui viennent à exercer leur devoir civique au cours des prochains scrutins présidentiel et législatif. Des questions décisives sont en jeu : quelle société voulons-nous pour nous-mêmes et nos enfants ? Dans un contexte de crise, comment garantir la dignité de chacun, en particulier des exclus et des plus démunis, assurer le vivre ensemble et la paix sociale ? Quel mode de vie éclairé par l’Evangile désirons-nous proposer à tous comme une espérance ? Comment l’application du principe de laïcité peut-il donner place à l’expression publique de la liberté religieuse ? 

Comme les évêques de France l’ont rappelé en octobre dernier [1], le contexte de crise financière, économique et sociale que nous vivons rend encore plus urgente la participation éclairée de tous aux prochains scrutins et, au-delà des périodes électorales, de porter le souci du bien commun et de la justice, en vue d’édifier une société plus solidaire et plus respectueuse de « l’écologie de l’homme » et de son environnement. 
Chacun d’entre nous a « un devoir moral de cohérence » entre sa foi et son engagement civil et politique . En 2002, dans une Note adressée spécialement aux catholiques engagés en politique [2], le Cardinal Ratzinger soulignait « que la conscience chrétienne bien formée ne permet à personne d’encourager par son vote la mise en œuvre d’un programme politique ou d’une loi dans lesquels le contenu fondamental de la foi et de la morale serait évincé » . Il n’est permis à personne de « soutenir par son vote » des programmes ou des lois qui contreviennent gravement à la dignité de la personne humaine créée à l’image de Dieu. 

Dans leur déclaration d’octobre 2011, les évêques de France ont identifié plusieurs points de discernement. Parmi eux, il y en a trois que le Pape Benoît XVI a déclaré être des « principes non-négociables » [3]. Je le cite :

la protection de la vie à toutes ses étapes, du premier moment de sa conception jusqu’à sa mort naturelle ; 
la reconnaissance et la promotion de la structure naturelle de la famille - comme union entre un homme et une femme fondée sur le mariage - et sa défense contre des tentatives de la rendre juridiquement équivalente à des formes d’union radicalement différentes qui, en réalité, lui portent préjudice et contribuent à sa déstabilisation, en obscurcissant son caractère spécifique et son rôle social irremplaçable ; 

la protection du droit des parents d’éduquer leurs enfants.

Comme pasteur de ce diocèse et au moment où vous vous apprêtez à exercer votre devoir de citoyen, j’invite chacun à honorer ces principes d’humanité, que nous rappellent le Christ et son Eglise. 

L’Eglise n’a pas à donner des consignes de vote ou d’abstention ni à se prononcer en faveur de tel ou tel candidat, mais la responsabilité morale et spirituelle inaliénable qui lui revient, est d’éclairer les consciences sur ce qui porte gravement atteinte aux fondements éthiques et anthropologiques de la vie, de la famille et de l’éducation. 

Que la lumière du Ressuscité éclaire nos consciences et les consciences de ceux à qui le destin de notre pays va être confié ! 

+ Dominique Rey - Evêque de Fréjus-Toulon
Message de monseigneur Rey 
aux fidèles du diocèse de Fréjus-Toulon 
à l’approche des échéances électorales. 




lundi 16 avril 2012

Témoignages




              Nous sommes appelés à rendre témoignage de tout ce que Dieu a réalisé par son Fils Jésus-Christ. Il est ressuscité et nous sommes témoins!

A partir de ce mois nous allons approfondir notre foi à travers les témoignages de vie que Dieu nous appelle à porter devant les hommes, car nous évangélisons les uns les autres quand nous partageons nos expériences personnelles avec le ressuscité. 

            "J'ai commencé ma vie chrétienne avec mes parents mais surtout ma marraine en allant à la messe et en participant au catéchisme
dans ma paroisse. C'était un enseignement strict et pas très attrayant du coup à l'âge de l'adolescence, je me suis détournée de tout ça
et j' ai préféré m'amuser et passer du temps à faire mes devoirs, je suis quand même allée jusqu'à ma profession de foi mais sans grande conviction et plus parce que c 'est comme ça que l'on faisait dans ma famille.

Plus tard, lorsque j'ai commencé ma vie active, je ne pensais qu'au travail, à mon plaisir et j'ai mené une vie très égoïste, avec le recul je ne suis vraiment pas fière de moi. Mais à cette époque mon travail m'occupait 7 jours sur 7 pendant 9 mois de l' année donc j'avais décidé qu'il n'y aurait pas de place pour la religion et pour Dieu.

Puis avec mon mari, nous avons décidé d'avoir un enfant et Mélanie est arrivée, seulement le jour de sa naissance elle ne respirait plus, après réanimation, elle est rapidement revenue à elle. Du coup, j'ai beaucoup réfléchi à tout ce qui concernait Dieu et le cadeau de la vie etc..

            Petit a petit j'ai plus ouvert mon esprit et mon coeur à Dieu, je l'ai également beaucoup remercié pour ce cadeau. Quand Mélanie a grandit et qu'elle m'a posé des questions sur Dieu , le Paradis et les anges je me suis retrouvée sans réponse. J'ai donc décidé de l'inscrire à l'éveil à la foi et plus tard au catéchisme, j'ai donc suivi avec elle un 2ème chemin.
             Quelques années plus tard, j'ai rencontré la Communauté Douce Mère de Dieu, j'ai appris à leur côté et à travers leur témoignage à vivre plus simplement , moins égoïstement et j'ai redécouvert les lectures de la Bible grâce au parcours initial que j'ai partagé avec eux.
Ce parcours m' a donné la possibilité de faire ma Confirmation, ce qui m' a apporté une grande joie et une plénitude dans ma vie.
Mon regard sur la vie et les autres a changé et j'essaye au quotidien d'appliquer des règles de vie différentes, j'espère être plus juste , je ne juge plus les gens et j'accepte les autres tels qu'ils sont et je n' essaye pas de les changer...

           J 'apprends à mes enfants le respect de la vie, de la famille, du travaille respect d'eux mêmes et surtout des autres."

 Isabelle GENOIS